Sur le fil J’ai cousu un vêtement un soir d’été. Il n’est ni sombre ni clair. Ni trop léger ni trop lourd. Il se porte ces jours où les larmes viennent ; il nous réconforte. Ces jours où les rires résonnent ; il nous accompagne. Il est fait d’un fragment de lune, de soleil et d’une poignée de cette terre où les rêves vous caressent encore et vous font doucement frissonner. J’ai cousu un vêtement d’une main sûre et heureuse. Je l’ai cousu d’un fil unique, celui de la vie. © Philippe Vourch |